Shopping gourmand : que ramener absolument d’un voyage en Calabre ?

Franchement, si tu pars en Calabre sans remplir ta valise de trésors gustatifs, c’est un peu comme aller à Naples et ignorer la pizza. T’as raté un truc. Parce que la Calabre, c’est pas juste du soleil et des plages. C’est une terre de feu, de saveurs brutes, d’épices qui réveillent – et de traditions qui tiennent tête au temps.

Je te partage ici ce que j’ai ramené (et regretté de pas avoir pris en triple exemplaire), histoire que tu ne fasses pas les mêmes erreurs. Et si tu veux en savoir plus sur d’autres pépites culinaires italiennes, ce site m’a bien inspiré : https://www.lemiam.fr. Une vraie mine.

1. La ‘nduja de Spilinga : l’or rouge du Sud

Tu veux un goût qui te colle au palais et te fait dire « OK, là on est ailleurs » ? La ‘nduja. C’est LA star du coin. Une pâte de porc hyper relevée, légèrement fumée, tartinable (oui oui), à base de piment rouge local. Originaire de Spilinga, un petit bled paumé mais fier, elle se mange sur du pain chaud, dans des pâtes, ou même sur une pizza maison. Attention, toutes les ‘nduja ne se valent pas. Prends celle vendue sous vide chez les producteurs de la région, genre Salumificio Callipo ou chez des petits artisans du coin. Évite les versions trop lisses en grande surface, elles ont perdu leur âme (et leur piment, surtout).

2. Le pecorino croûte noire : une bombe de caractère

Tu crois connaître le pecorino ? Attends de goûter celui affiné en Calabre, parfois en grotte, souvent enduit d’huile d’olive et de poivre noir. Il a une croûte qui claque sous la dent et un cœur dense, salé juste ce qu’il faut. Ce fromage, je l’ai trouvé à la Fiera di Cosenza en septembre. Tranché à la main, enveloppé dans du papier ciré. J’en ai acheté un demi-roue (oui, ça pèse), et j’ai failli pleurer quand il est arrivé à bout. Conseil : demande à ce qu’on te le mette sous vide. Et prévois un sac isotherme pour le retour, surtout si tu voyages l’été.

3. L’huile d’olive extra vierge de Rossano

Là, on parle d’un classique. Mais attention, pas n’importe laquelle. Celle produite dans les oliveraies en altitude, autour de Rossano ou de la Sila, a une amertume délicate et un fruité vert presque herbacé. C’est pas une huile pour cuire – c’est une huile pour finir un plat, avec amour. Une vraie caresse végétale. Perso, j’ai un faible pour celle de Tenuta Celimarro, achetée directement à la ferme. La bouteille est belle, le goût est net, et surtout, elle ne triche pas. Rien à voir avec les huiles en bidon sans origine claire.

4. Les figues sèches farcies : la douceur calabraise

Ça, c’est le genre de truc que tu goûtes en te disant “bof, une figue”, et puis… tu réalises que t’en as mangé 8 en 10 minutes. Farcies aux amandes, parfois enrobées de chocolat, ou juste roulées dans des feuilles de laurier, ces figues sont un classique des fêtes mais tu les trouves toute l’année dans les épiceries fines ou chez les producteurs. Mon coup de cœur ? Celles de la vallée du Crati, souvent vendues en petits paniers tressés. Elles collent un peu aux doigts, sentent le soleil, et ont ce petit goût caramélisé qui frôle l’addiction.

5. Le piment calabrais sous toutes ses formes

La Calabre sans piment, c’est comme une pasta sans sel : ça n’existe pas. Tu peux le ramener en poudre, en corde (accroche-la dans ta cuisine, effet garanti), en purée, ou même en chocolat noir. Oui, vraiment. Le plus courant reste la version en flocons, le fameux *peperoncino frantumato*. Il paraît que certaines familles en mangent au petit-déj. J’ai pas testé. Mais dans une sauce tomate maison, ça change tout. Et en plus, c’est léger et facile à caser dans un bagage cabine (au cas où tu reviens en mode Ryanair, tu vois ?).

6. Les torroncini de Bagnara Calabra

Petits, croquants, sucrés sans excès : les torroncini sont des nougats typiques de Bagnara, à base d’amandes, de miel et parfois de zestes d’agrumes confits. Rien à voir avec les gros nougats français bien durs. Là, c’est fin, souvent emballé à la main, et parfumé comme un souvenir d’enfance. Tu les trouves dans les pâtisseries locales, ou directement chez la maison Scionti, une institution. Et pour les offrir, c’est juste parfait.

7. Une bouteille de vin du Sud, bien charpentée

Tu bois quoi quand t’es là-bas ? Du Cirò, pardi. Ce vin rouge, produit sur les collines qui bordent la mer Ionienne, est fait à base de Gaglioppo, un cépage rustique qui te réveille les papilles. Puissant, tannique, mais avec une vraie finesse. Il accompagne à merveille les plats de viande ou les fromages un peu corsés. Si tu veux tester autre chose, il y a aussi des blancs surprenants autour de la côte tyrrhénienne. Je suis tombé sur un Greco Bianco sec au marché de Tropea, et j’ai regretté de ne pas avoir pris un carton. (Erreur de débutant.)

Alors, tu ramènes quoi ?

La Calabre, c’est pas une région qu’on quitte à la légère. Elle s’accroche à toi par le goût, par les odeurs, par les gens aussi. Et les souvenirs comestibles sont sûrement les meilleurs passeports pour y revenir – au moins par les papilles. Alors dis-moi, toi, c’est quoi le produit que tu ne laisserais jamais derrière ? T’as une adresse fétiche, une astuce pour bien ramener tout ça sans les casser ? Partage en commentaire, qu’on continue ce petit voyage ensemble.

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